En Europe, l'immigration africaine est souvent perçue comme définitive. Qu'en est-il réellement ? Les migrants ne retournent-ils vraiment dans leur pays d'origine que lorsqu'ils y sont encouragés ou contraints par les pouvoirs publics ? À partir des données du programme de recherches Migration entre l'Afrique et l'Europe (MAFE), les auteurs analysent les facteurs de retour des migrants sénégalais et congolais qui ont migré en Europe.
Etude sur les Congolais de Belgique, une diaspora peu connue en dehors des clichés et stéréotypes habituels. Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils ici ? Trouvent-ils leur place dans cette société ? etc. La parole a été donnée à des personnes qui l'ont très peu : les jeunes, les femmes, les chômeurs, les artistes, les sans-papiers...
Un ouvrage issu d'une thèse de doctorat présente une étude sur les immigrés du Congo-Brazzaville et sur leur intégration en France. Après avoir étudié les causes des départs, les flux d'entrée des Congolais, la structure de la population résidente, l'auteur s'attarde sur les principaux facteurs d'insertion sociale et les stratégies d'adaptation qui s'élaborent à cette occasion. Cette population constitue en nombre la cinquième originaire de l'Afrique subsaharienne qui migre vers la France après le Sénégal, le Mali, la Côte d'Ivoire et le Cameroun.
Les demandeurs d'asile, fuyant des actes de violence allant jusqu'à la torture, arrivent en France asphyxiés par leurs souvenirs, pour y vivre en premier lieu une période d'attente, faite d'espoir et d'angoisse. Cette étude sur les enfants de demandeurs d'asile se veut anthropologique, psychologique et transculturelle et d'autre part sociologique.
Dans une étude "l'immigration subsaharienne en Belgique",les deux auteurs Marco Martiniello et Bonaventure Kagné constatent qu'on réduit trop souvent les populations issues de l'Afrique subsaharienne aux seuls Congolais. Ils sont certes majoritaires mais "ne sauraient symboliser à eux seuls la diversité réelle que manifeste la communauté des ressortissants de l'Afrique noire disséminée sur l'ensemble du territoire".
Les migrants africains sont plus jeunes, plus qualifiés, comptent plus de femmes et de familles et demandent souvent la naturalisation française.
Si globalement les conditions de logement des étrangers se sont améliorées, ils occupent encore le plus souvent les secteurs les moins valorisés du parc de logements, avec de fortes disparités selon les nationalités. Les ressortissants de l'Union européenne ont eu largement accès à la propriété et aux maisons individuelles. Les nationalités africaines ont eu davantage accès au parc de logements HLM. Quant aux nationalités arrivées le plus récemment, leurs conditions de logement apparaissent les plus précaires et les plus difficiles avec un accès limité au parc locatif social et un pars social de fait, privé, qui régresse.
Dossier sur la bande dessinée et ses liens avec l'immigration : ses origines occidentales et les productions actuelles au Congo, en Egypte.
Analyse de ce que l'on peut appeler une culture mixte à travers une communauté de prière.
Présence africaine en Afrique. Rôle des associations qui manquent de moyens mais qui doivent répondre à de nombreux besoins au sein des populations africaines et particulièrement auprès des femmes et des étudiants.
Dans ce dossier consacré aux expressions culturelles des communautés vivant en Belgique, les différents articles abordent de nombreux aspects. La culture hip-hop, la littérature, la poésie, la peinture, la sculpture, la bande dessinée, les tags, le théâtre, la musique mais aussi la photo ou le cinéma constituent autant de moyens dont se sont dotés les "étrangers" vivant en Belgique pour s'exprimer. Les différentes approches qui nous sont proposées dans ce dossier témoignent de la créativité et de la diversité des facteurs de richesses et d'échanges interculturels.
Synthèse rendant compte des résultats de la première phase d'une enquête portant sur la description générale de la présence des étudiants étrangers en France et sur son évolution depuis trois décennies : repérage des variations du nombre d'étudiants étrangers dans les universités françaises depuis 1971 et dans les établissements supérieurs hors université depuis 1981; analyse approfondie des raisons de la venue en France des étudiants originaires du Maghreb.
Depuis la fin des années 70, on constate un flux migratoire des jeunes Zaïrois et Congolais vers la France. Nombre d'entre eux demandent l'asile, mais beaucoup d'observateurs les considèrent comme des réfugiés économiques. Pour l'auteur, la motivation de départ n'est pas qu'économique, mais elle doit être relayée par la quête du statut socio-juridique dans la société d'origine. Après avoir analysé le statut dans les champs socio-juridiques au Zaïre et au Congo, l'auteur examine le statut social conféré par la France à ces jeunes lorsqu'ils rentrent à leur pays d'origine. Les enjeux pour ces jeunes sont d'abord ceux du statut à conquérir et à valider par un ensemble de rôles sociaux qu'ils doivent assumer et gérer.